mardi 28 juin 2016

Violence du 5 Mars 2016 à la maison du Parti socialiste Le MEES/Ucad prône des sanctions judiciaires et politiques


La crise au sein du PS tourne à l’orage. A la place du débat habituel, les socialistes font appel à la justice. Les jeunes socialistes de l’Ucad appuient le bureau politique dans sa dynamique de sanctionner les auteurs.

     Définir la position du Parti socialiste lors du référendum du 20 Mars 2016, c’était la mer à boire. La preuve, Elle continue toujours de faire tache d’huile avec les convocations à la Division des  investigations criminelles  Dic  de jeunes socialistes suspectés dans l’affaire des violences perpétrées au siège de ladite formation lors de la réunion de son bureau politique du 5 mars dernier.  Durant laquelle la position du parti devait être mise aux grands jours. 
  En effet, des jeunes militants supposés appartenir  au camp de Khalifa Sall, secrétaire général à la Vie politique du parti et maire de la ville de Dakar ont attaqué la salle Lamine Gueye. Dans laquelle se tenait la réunion et ont brutalisé les membres du bureau politique sans exception.

 Dès le lendemain, le dimanche 6 Mars, le bureau politique sans les supposés commanditaires à savoir Khalifa Ababacar Sall et le maire de la Médina  Bamba Fall a décidé de donner une suite judiciaire et politique à ce dossier. Dans la suite judiciaire, la DIC, précisément la brigade des affaires générales(BAG) a convoqué avant-hier mardi, les jeunes socialistes, Abdou Mbaye et Pape Faye, tous des responsables à Dakar plateau et pro Khalifa Sall.

 Le mouvement des élèves et étudiants (MEES/Ucad) prête main forte au Bp et par conséquent au secrétaire général national Ousmane Tanor Dieng. Landing Biaye secrétaire général  du mouvement cité ci-dessus section Ucad tonne que «  les auteurs de ses actes de violences savaient que la majorité allait demander  au parti de voter OUI. Ainsi, ils ont attaqué la salle avec des coupe-coupe, des manchettes et des pompes à gaz pour saboter la réunion donc ils doivent être sanctionnés ». 

Quant aux tendances dans le parti, le leader de la pépinière socialiste universitaire, soutient qu’ils sont du parti socialiste. Ils ne comptent pas avoir de leader interne car seul le parti est la constate et pour la défense des principes de leur parti ils sont prêts à tout. Non sans oublier de conseiller aux autres comme Khalifa Sall, Bamba Fall et Barthélémy Diaz qui ne respectent pas certaines décisions du parti d’aller créer leur propre parti.

Sur les conséquences que cette traque des auteurs et des commanditaires pourraient causer au parti, le jeune responsable affirme qu’elles peuvent être graves mais que cela ne doit pas être un frein  quant à la prise de décisions coercitives. Contrairement à la position d’Assane Samb, directeur de publication du journal Rewmi Quotidien qui dans son intervention lors du débat de la radio FM du mercredi 22 juin, soutient qu’un dossier purement politique ne doit être réglé par la justice.il ajoute que c’est une procédure qui peut radicaliser les partisans de Khalifa Sall et par conséquent aboutir à la scission dans le PS.

Bassirou Samb, secrétaire général adjoint du mouvement national des jeunes socialistes, regrette d’abord les actes de violences qui n’honorent pas le PS. Néanmoins il affirme que « si défendre le parti et faire de sorte qu’il ne soit pas dissous dans l’alliance pour la république (APR) est être pro Khalifa, je suis pro Khalifa Sall ». Le jeune socialiste de grand Yoff semble rejoindre  Assane Samb et argue que la dic ne devait pas s’impliquer dans cette affaire purement politique. Des arguments qui replongent le pays dans l’éternel débat d’une justice indépendante.









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