jeudi 11 juin 2015

Le campus social de l ucad souffre de son nombre pléthorique d’étudiants.

Le camp universitaire, plus connu sous l’appellation de campus social  est le lieu d’habitation des étudiants. Au nombre de deux à savoir la cité Alioune sitoe Diatta (ex Claudel) et le grand campus. Ce dernier dans lequel nous avons fait notre reportage est composé de quatorze  14 pavillons dont onze (11) pour les garçons et 3 pour les filles. Cependant ces pavillons sont très insuffisants, vue le nombre pléthorique d’étudiants nécessiteux  dont regorge l’université cheikh anta diop de Dakar.




Il est 8H 11mn nous entrons par la petite porte qui donne sur l’avenue cheikh anta Diop. A peine près de 150mn de marche, une file d’étudiants. C’est l’heure du petit déjeuner au restaurant Argentin.  Du coté Est de ce restaurant le pavillon Q, c’est un pavillon habité par des étudiantes. Les chambres sont composées de 3 lits et peuvent être occupées par un nombre compris entre 12 et 25 filles. A la troisième étage  dans le couloir gauche chambre 78, habite Bineta Ndiaye 25 ans, taille moyenne, un foulard à la tête, elle est étudiante à la faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP). «  Ici nous sommes 21 filles parce que  la chambre appartient à l’amicale des étudiants thiésois. Et l’objectif des dirigeants de l’amicale est de trouver une place pour le maximum d’étudiantes. A cela s’ajoute le fait que nous sommes toutes issue de la même localité donc nous nous entraidons. Même si c’est très difficile la nuit car nous étalons nos matelas jusqu’ à la porte, vous voyez la journée on suppose les matelas sur les lits ». Cette promiscuité a comme conséquence poursuit elle « le fait que la chambre est un dortoir pour nous et la journée même si tu n’as pas cour tu cherches à aller dans une autre chambre qui a plus de confort ça peut être chez une fille ou un garçon avec qui tu es ami.  Sans oublier les petites querelles liées à nos vices nous autres femmes, bref c’est compliqué la vie dans ses conditions». Cette situation prévaut aussi chez les garçons qui eux habitent dans des pavillons à deux lits excepté le pavillon E qui a 3 lits par chambre.
Il est 9H 07mn nous sommes au pavillon A. Entre  les deux pavillons nous avons fait 6mn de marche. Ici la grandeur du bâtiment  est la chose plus frappante. Avec plus de 45O chambres, réparties par couloir de A à X, il est le pavillon qui loge plus d’étudiants.  Au-delà des étudiants qui ont obtenus des chambres, un nombre important d’étudiants  occupent les couloirs avec des matelas et des petites bâches qui servent d’abris.  Parmi eux, Boubacar Touré 21 ans, étudiant à la faculté des lettres et sciences humaines. Assis sur son matelas, il vient de terminer son petit déjeuner ici au couloir I. Après une petite séance  d’explication car il hésite, Boubacar accepte de répondre à nos questions. «  L’année dernière j’avais une chambre mais cette année non peut être c’est parce que je n’ai pas eu la moyenne qu’il faut. J’ai une famille aussi à Dakar mais faire la navette ; Bon ! Je n’ai pas les moyens.  Habiter dans les couloirs comme vous le voyez c’est un peu difficile car il y a les moustiques surtout la nuit, et aussi souvent des cas de vols ». Malgré les conditions difficiles qu’il rencontre, Boubacar affirme qu’il n’a pas de doléances ou un appel à faire. «  Je suis satisfait  et cette situation ne me dérange pas » dit-il. A côté de ses pavillons à deux lits ou le nombre peut atteindre douze par chambre. Il y a des pavillons à chambre individuelle notamment B, D et C. Nous sommes au pavillon D chambre 39. Elle est occupée par Cheikh Mbacké, étudiant en master 2 au département d’histoire, membre de la liste rose (groupe d’étudiants syndicalistes). Selon lui « les conditions de logement sont mauvaises seulement arrivé à un certain niveau, elles s’améliorent par exemple les pavillons B, D et C sont habités par ceux qui sont font le master ou les délégués. Les délégués assistent chaque année à la réunion de distributions des chambres mais cette année nous n’avons pas assisté du coup le nombre de chambres alloué à la faculté de lettre a baissé et est de 1800 lits pour plus de 30000 étudiants ».
 Pour la propreté des pavillons des femmes sont recrutées par le centre des œuvres universitaires de Dakar.  En à croire  à Kaba sy l’une des nettoyeuses que nous avons trouvé au  pavillon A. «  Nous  nettoyons trois jours dans la semaine et nous n’avons pas de problème seulement dés fois nous avons pitié des étudiants car les études sont difficiles et les conditions ne sont pas favorable à Dakar pour certains.
Du coté des autorités du service social nous avons en vain tenté de les joindre.

Le logement à l’université cheikh anta Diop  de Dakar est donc un  calvaire. A rappeler qu’en 2013, 5 pavillons ont été démoli même si deux nouveaux pavillons sont en construction au niveau du stade de la dite université.    

Diakhao la capitale du sine, une unification des cimetières par l’ancien député Mame Birame Diouf

le royaume du sine est un ancien royaume sérère. Il avait successivement comme capitale Mbissel, Ndiongolor, Sanghai. Diakhao, la dernière capitale du royaume du Sine  située à 18km au nord de Fatick, est un village où  la multiplicité des lieux d’inhumation est impressionnante. Une catégorisation dans l’inhumation des morts a prévalu jusque dans les années 1960 à 70 à Diakhao. Au cours de cette période, l’ancien député Mame Birame Diouf (1924-2002), a décidé de mettre un terme à cette sorte de discrimination entre les morts. «  Mame Birame Diouf était un fervent musulman, d’ailleurs le premier pratiquant que j’ai vu dans ma jeunesse. Il est né avec cette foi que tous les hommes sont égaux devant Dieu et par conséquent, il ne devrait pas y avoir entre eux une discrimination basée sur la naissance. C’est cela qu’il a voulu mettre en pratique. C’est pourquoi, il avait demandé à son frère Oumar Diouf, que si jamais il venait à quitter ce bas monde, qu’il soit enterré dans ce cimetière réservé aux étrangers » témoigne le septuagénaire, Mayécor Diouf. En tant que prince, cette décision de Mame Birame Diouf avait surpris plus d’un. Mais pour montrer sa détermination à voir son projet se réaliser, il a offert  sa famille en exemple. C’est ainsi que son épouse Bineta Seck, a été la première personne non étrangère à Diakhao à être enterrée dans ce cimetière en 1982. Ensuite, ce fut le tour de sa mère Sélbé Diouf, en 1983, de son père Amath Téning Diouf, en 1985 et de lui-même en 2002. Aujourd’hui, on peut dire que Mame Birame Diouf a gagné son pari dans la mesure où, ce cimetière constitue désormais celui de toute la population de Diakhao, sans distinction aucune. C’est cela qui, de l’avis du vieux Mayécor, confère à cet endroit le statut de cimetière de synthèse.

Ainsi  La plupart des capitales des anciens royaumes de la Sénégambie sont absorbées  par les
 Anciennes communautés rurales devenues des mairies et autres entités administratives. Ces
Sites historiques constituent de nos jours de véritables musées vivants très souvent Méconnus. Diakhao est la dernière capitale du royaume du Sine. Aujourd’hui, elle garde
Encore les vestiges les plus représentatifs du royaume Sine, classé patrimoine de l’Unesco,
 La maison Royale est aujourd’hui le symbole de la longue marche du royaume sérère avec
Ces sépultures des Bur Sine, des Guelewar, des Linguères, des lieux de libation des rois ou
 Encore les célèbre «Joung Joung » tambours royaux qui s’offrent aux visiteurs. Pour
 Honorer davantage les personnes qui se reposent dans « ce cimetière du petit tamarinier »pour l’éternité, les membres de L’Association A sinig took (pour un Sine émergent)  procèdent chaque année à une Activité de reboisement visant à mieux protéger le site.

vendredi 5 juin 2015

Nuit des arts de l’université cheikh anta Diop de Dakar de ce vendredi 5 juin 2015, le kali a encore brillé.

 Le kali arnis eskrima est  un art martial qui nous vient  des philippines. C’est un art à travers lequel nous apprenons  le combat rapproché. Le maître suprême au Sénégal se nomme Oussama bouchti .  Il fit  étudiant à la faculté de médecine. Aujourd hui la section de l ucad qui entraine à la salle des arts martiaux de ESP (Ecole  Supérieure Polytechnique) est dirigé par maître Malick Faye. Le kali reste toujours méconnu mais avec la nuit des arts, il enregistre chaque année de nouveaux disciples.Par ailleurs  le président de la fédération des arts martiaux de l ucad Diomaye Dieng a tenu  dans son discours à féliciter toutes les salles pour leurs participations. A noter que le ministre de sport Matar Ba a assisté à la nuit des arts de cette année.