La crise au sein du PS
tourne à l’orage. A la place du débat habituel, les socialistes font appel à la
justice. Les jeunes socialistes de l’Ucad appuient le bureau politique dans sa
dynamique de sanctionner les auteurs.
Définir la position du Parti socialiste lors du référendum du
20 Mars 2016, c’était la mer à boire. La preuve, Elle continue toujours de faire
tache d’huile avec les convocations à la Division des investigations criminelles Dic de
jeunes socialistes suspectés dans l’affaire des violences perpétrées au siège
de ladite formation lors de la réunion de son bureau politique du 5 mars
dernier. Durant laquelle la position du
parti devait être mise aux grands jours.
En effet, des jeunes militants supposés
appartenir au camp de Khalifa Sall,
secrétaire général à la Vie politique du parti et maire de la ville de Dakar ont
attaqué la salle Lamine Gueye. Dans
laquelle se tenait la réunion et ont brutalisé les membres du bureau politique
sans exception.
Dès le lendemain, le
dimanche 6 Mars, le bureau politique sans les supposés commanditaires à savoir Khalifa
Ababacar Sall et le maire de la Médina Bamba
Fall a décidé de donner une suite judiciaire et politique à ce dossier. Dans la
suite judiciaire, la DIC, précisément la brigade des affaires générales(BAG) a
convoqué avant-hier mardi, les jeunes socialistes, Abdou Mbaye et Pape Faye,
tous des responsables à Dakar plateau et pro Khalifa Sall.
Le mouvement des
élèves et étudiants (MEES/Ucad) prête main forte au Bp et par conséquent au
secrétaire général national Ousmane Tanor Dieng. Landing Biaye secrétaire général du mouvement cité ci-dessus section Ucad
tonne que « les auteurs de ses
actes de violences savaient que la majorité allait demander au parti de voter OUI. Ainsi, ils ont attaqué
la salle avec des coupe-coupe, des manchettes et des pompes à gaz pour saboter
la réunion donc ils doivent être sanctionnés ».
Quant aux tendances dans le parti, le leader de la pépinière
socialiste universitaire, soutient qu’ils sont du parti socialiste. Ils ne
comptent pas avoir de leader interne car seul le parti est la constate et pour
la défense des principes de leur parti ils sont prêts à tout. Non sans oublier
de conseiller aux autres comme Khalifa Sall, Bamba Fall et Barthélémy Diaz qui
ne respectent pas certaines décisions du parti d’aller créer leur propre parti.
Sur les conséquences que cette traque des auteurs et des
commanditaires pourraient causer au parti, le jeune responsable affirme
qu’elles peuvent être graves mais que cela ne doit pas être un frein quant à la prise de décisions coercitives.
Contrairement à la position d’Assane Samb, directeur de publication du journal Rewmi
Quotidien qui dans son intervention lors du débat de la radio FM du mercredi 22
juin, soutient qu’un dossier purement politique ne doit être réglé par la
justice.il ajoute que c’est une procédure qui peut radicaliser les partisans de
Khalifa Sall et par conséquent aboutir à la scission dans le PS.
Bassirou Samb, secrétaire général adjoint du mouvement
national des jeunes socialistes, regrette d’abord les actes de violences qui
n’honorent pas le PS. Néanmoins il affirme que « si défendre le parti et faire de sorte qu’il ne soit pas dissous dans
l’alliance pour la république (APR) est être pro Khalifa, je suis pro Khalifa
Sall ». Le jeune socialiste de grand Yoff semble rejoindre Assane Samb et argue que la dic ne devait pas
s’impliquer dans cette affaire purement politique. Des arguments qui replongent
le pays dans l’éternel débat d’une justice indépendante.
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